Poétique II
 

               Sans frontière PPP vers le vers

                         PPP : Né à Pajou, marchant sur la page, au homepage ...


        On compare souvent Internet avec l'océan, où l'on trouve leur divers aspect. La plupart, ce sont des pages commerciales et celles qui ne consistent qu'à offrir les connaissances générales. Pour la littérature, c'est presque la même situation : le homepage est un catalogue qui ne montre que les oeuvres déjà publiées. Ainsi je réfléchis sur la question en lisant le homepage de Chang-kyum KIM avec une émotion profonde : comment l'homme d'aujourd'hui qui ne peut plus échapper à la technologie, peut-il l'apprivoiser avec un esprit créatif?

Chang-kyum KIM : Né à Pajou en 1965 dans la province Kyung-ki (Séoul 1966 pour l'année administrative), en Corée du Sud. Débute dans la revue Poésie et pensée (n° d'été 1990 éd. Koryowon) en publiant " La marche ", " Sens absolu " etc. Membre de l'agence de photo Time Space à Séoul. Expose des photographies à Paris en 1993, publie et traduit des poèmes dans des revues coréenne et française (Po&sie n°88, éd Belin, Paris 1999 ).

L'adresse de la page : perso.club-internet.fr/cham005 (devenue nov. 2009, http://www.changkyumkim.fr) 

        La page perso de Chang-kyum KIM est un homepage mais aussi un recueil électronique. Inscrite déjà au site Yahoo! France dans le cadre Art et Culture/ Poètes, elle attend une communication libre avec d'autres sites. En espérant un échange de l'esprit et de la culture qui permettrait une ouverture du discours dans les domaines interactifs : littérature, peinture, cinéma, philosophie etc. L'auteur espère que beaucoup de lecteurs et d'écrivains coréens ou étrangers vont y participer par de nombreux mails.
        Je laisse ci-dessous une petite interview de lui pour mieux faire comprendre l'histoire de sa page personnelle.
 

Parisjisung :

Quel était votre concept ou objectif pour ce site? Chang-kyum KIM : C'est tout d'abord le monde du PPP. On peut trouver au moins une combinaison fusionnée entre le destin de ma vie, la poésie, le geste plastique et la technologie. C'est grâce à une découverte du langage HTML qui est né par Internet, universel, mais paradoxalement au travers de celui-là, j'ai essayé de reconfigurer mon espace poétique. Au moment où commence le nouveau millenium, je voulais le saluer en tant que poète de " manière d'encensement " pour l'amour et pour la paix du nouveau monde. Après la publication de la revue Po&sie n° 88 (éd. Belin en juin 1999) - ce qui était, me semble-t-il, une continuité de la littérature coréenne -, j'ai fait des signatures comme " La poésie/ Et la justice vers/ Le vers " ou " Pour la poésie pour/La Corée et la France " et je les ai dédicacées à mes amis français et coréens, alors maintenant ces concepts sont devenus par hasard plus concrets sur le Home page de l'internet. Mais c'était un produit de mes souffrances qui sont nées par une "tragédie du langage" et un conflit culturel. Cependant, il semble que mon trépignement n'a jamais cessé comme tourment dans mon " dedans " pour que la souffrance ne finisse pas que pour elle-même, ainsi que la tragédie. Je voulais faire, comme une façon de prier, une préparation nouvelle pour moi-même et pour la culture coréenne du 21e siècle, qui est à mon avis si importante aussi pour la culture européenne (dans mon cas, en fait française), devant la crise de la mondialisation et son élargissement. On peut trouver dans mon site une nouvelle tentative, avec " Vers le vers (Talisman) " qui est une proposition de la poétique coréenne, d'abolir l'opposition dichotomique du coréen et du caractère chinois - coréen ( y compris mot d'origine étranger) dans le monisme du coréen. C'est une des raisons d'écrire "Chant noir d'i dédié au hyun vers le hyun". Et puis ce que je présente maintenant sur "cette terre - page", un essai "Tongilho et Semaulho" publié déjà il y a dix ans, c'est une métaphore vers le " Nous " en tant qu'autre moi qui réfléchie sur moi-même, et pour un sémantique nouveau au niveau marginal épistémologique." Parisjisung : Ce que signifie " La poésie/Et la justice vers/Le vers "? Chang-kyum KIM : La poésie - l'art est un acte qui recherche sans cesse sa justice.

Dans la justice, il y a une justice et à côté de celle-ci, il y a

une autre justice. Le dedans et le côté s'entremêlent toujours... .

Si on pense que la justice est ainsi formulée, alors pour la poésie,

c'est la même chose. Cela signifie qu'il n'y a rien d'autre juste pour

le poète sauf que'il essaie de rechercher infiniment une nouvelle justice

de la poésie, et de faire en même temps un grand effort pour réaliser

la justice réelle. Parce que chaque vers n'est pas isolé l'un

de l'autre comme " La poésie/Et la justice vers/Le vers ".
 
 
 
 
 

                                                 <Journal Paris Jisung, le 29 dec. 1999 >  


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